Indre Nature demande au préfet la réouverture du centre de soins de Faune 36

Publié le 6 août 2024

Notre association demande aux services de l’Etat de prendre toutes les dispositions pour une réouverture rapide du seul centre de soins pour la faune sauvage de l’Indre.

La création du centre de soins pour la faune sauvage géré par l’association Faune 36 à Argenton-sur-Creuse, dont font partie de nombreux adhérents d’Indre Nature, a apporté une très grande amélioration à l’accueil et à la prise en charge des animaux sauvages blessés ou en détresse vitale dans notre département. Plus de longs transferts vers les centres du Limousin ou de Touraine ni de soins approximatifs en attente de transfert. L’administration en charge de la santé vétérinaire, la DDETSPP, après avoir longtemps et pour des raisons incompréhensibles, freiné le projet, avait fini par accorder en 2022 une autorisation probatoire de deux ans. Cette autorisation arrivant à échéance en mai 2024, l’équipe de Faune 36 a déposé en début d’année un dossier de demande d’autorisation permettant de poursuivre l’activité du centre de soins au-delà de cette échéance. Bien qu’aucune faute n’ait pu être reprochée à l’équipe gestionnaire du centre de soins, l’administration a de nouveau émis de nouvelles exigences et tardé dans ses réponses jusqu’à ce que la date de fin de l’autorisation probatoire soit dépassée et que la DDETSPP exige alors la fermeture du centre.

Choqué par ce procédé déloyal le conseil d’administration d’Indre Nature a décidé d’écrire au préfet pour lui faire connaitre notre incompréhension concernant l’attitude de son administration. Nous rappelons dans ce courrier que » l’existence d’un centre de soins pour la faune sauvage est un atout pour l’image de notre département qui pâtira de la fermeture injustifiée de Faune 36. Notre département sera de nouveau le seul département de la région Centre-Val-de-Loire à ne pas disposer d’un tel équipement. L’arrêt de ce centre de soins nous ramène à une situation connue plusieurs années en arrière obligeant à des conditions d’accueil et de transfert des animaux blessés, longues, coûteuses et risquées pour leur survie».

En conclusion, nous demandons au préfet de trouver une solution pour une réouverture rapide du centre soins pour la faune sauvage d’Argenton.