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J’ai  trouvé un animal blessé, que faire ?

Bien identifier s’il s’agit vraiment d’un animal blessé. Il peut s’agir seulement d’un jeune oiseau tombé du nid. De nombreuses jeunes chouettes trouvées au sol ne sont pas tombées, ni abandonnées, les adultes continuent de les ravitailler même au sol, donc il faut absolument les laisser en place ou au mieux essayer de les placer sur une branche en hauteur.

Idem pour les oisillons tombés du nid : toujours chercher, en priorité, à les remettre dans le nid. A défaut, les placer en hauteur à l’abri des chats, pour que les adultes puissent continuer de les nourrir. Les parents restent les meilleurs alliés des jeunes oiseaux !

Si vous rencontrez un faon couché dans l’herbe, sa mère n’est certainement pas loin, les chevreuils laissent souvent leurs jeunes cachés pendant qu’ils cherchent à se nourrir. Surtout, il ne faut pas le déranger, idem pour les lièvres.

Pour un animal blessé, il faut le transférer en centre de soins agréé (voire les coordonnées ci-après).  Convoyez vous-même l’animal vers le centre de soins le plus proche, après l’avoir contacté, pour vous mettre à l’abri de tous tracas en cas de contrôle de police ou de la douane. Le transport d’espèces protégées et d’espèces gibiers est interdit, c’est la raison pour laquelle il est nécessaire de prévenir un centre de soins pour être couvert.

Précautions utiles

Assurez-vous lors de la capture de l’animal de ne lui faire aucun mal, ne détériorez pas son état. Si nécessaire, lancez sur lui un vêtement ou une serviette pour l’immobiliser, méfiez vous de ses griffes, bec et ailes. Par sécurité, manipulez l’animal avec des gants, faites attention à vos yeux. Limitez la manipulation et l’exhibition de l’animal, qui sont très anxiogènes.  

Placez l’animal dans une boîte en carton solidement fermée et percée pour l’aération, avec du papier journal au fond, et laissez le tranquille dans le noir.

Si possible, adapter la taille du carton à celle de l’animal pour limiter les secousses pendant le transport. Les cages sont à bannir, surtout en ce qui concerne les oiseaux, car l’animal risque de se blesser avec les barreaux.

Tant que vous n’avez pas contacté le centre de soins, ne donnez ni à boire ni à manger.

Les centres de soins

Les centres ont pour objectif de dispenser des soins aux animaux blessés recueillis, avant de les relâcher dans leur milieu naturel. A ce titre, les centres sont autorisés à détenir temporairement, pendant la période des soins, certaines espèces, notamment protégées, que les particuliers ne sont pas autorisés à garder. Cependant, le responsable de l’entretien des animaux doit bénéficier d’un certificat de capacité.

Le fonctionnement d’un centre de soins repose sur son responsable titulaire du certificat de capacité, sur un ou des vétérinaires qui acceptent d’assurer des actes chirurgicaux, et sur des structures logistiques répondant aux impératifs biologiques des espèces recueillies (cages, volières de rééducation, infirmerie, espace de soins, etc.).

Dans le fonctionnement d’un centre, le bénévolat occupe une place indispensable et prépondérante. Les centres de soins ne peuvent pas se passer de notre soutien. Vous trouverez ici un lien pour adhérer ou faire un don à l’association locale Faune 36 (https://www.helloasso.com/associations/faune36), actuellement fermé pour travaux.

Il y a deux fédérations des centres de soins : le Réseau centres de soins faune sauvage (https://www.reseau-soins-faune-sauvage.com), et l’Union française des centres de sauvegarde de la faune sauvage (http://uncs.chez.com).

Les centres de soins les plus proches

Dans l’Indre : Faune 36  (fermeture provisoire) 

Dans l’Indre-et-Loire : Centre de soins de Touraine, Chemin des Hautes Rentries,  37390 Chanceaux-sur-Choisille. Tél. : 02 47 55 18 06. Yves Sionneau.

Dans la Haute-Vienne : SOS Faune sauvage. Domaine de la Loutre, l’Echo,  87430 Verneuil-sur-Vienne. Tél. : 05 55 48 03 04. Aurélie Gonthier.